Hameçon (gaffe). Fonds du gouvernement du Nunavut; photo gracieuseté du ministère de la Culture, de la Langue, des Aînés et de la Jeunesse; numéro d’accession : 983.076.736.

Hameçon (gaffe)

On a fabriqué cet hameçon entre 1860 et 1925. L’archéologue Marc Stevenson l’a trouvé à la station baleinière de Kekerten, sur l’île Kekerten, dans la baie Cumberland, au site portant le numéro Borden LkDf-3.

Indice
On fixait l’hameçon au manche par des rivets en ivoire, en bois de cervidé ou en os. Ensuite, on l’entourait de babiche de façon très serrée afin de le maintenir en place. L’hameçon s’enchâssait souvent dans une rainure creusée au bout du manche.

Perspective
Les chasseurs inuit prenaient grand soin de leur équipement et de leurs outils, non seulement pour être toujours prêts, mais aussi parce qu’ils connaissaient la difficulté de remplacer un bon équipement. Tout objet en métal, qui était un matériau de grande valeur, avait l’avantage d’être plus résistant et durable.

Signification
Cette gaffe servait surtout à récupérer des phoques ou de gros poissons, mais aussi à transporter des morceaux de muktuk dépecés des baleines. Avant les hameçons en métal, on utilisait des hameçons en os ou en bois de cervidé.